Depuis quelques jours, je parle d’adopter un petit chien.
Mon conjoint évite le sujet, ce qui signifie que ce n’est pas prévu dans les semaines à venir 😅
Bon, je vous avoue que nos amis nous “tombent” un peu dessus. Il n’y a que ma chienne Stella que j’ai réellement choisi.
Je vous partage mes meilleurs conseils pour adopter le chien de vos rêves.
Bonus : une histoire dingue mais vraie vous attend en bas de cet article.
1. Adopter un chien : pourquoi ?
La question peut vous paraitre stupide mais elle est nécessaire pour la suite : pourquoi souhaitez vous adopter ?
Pour amener de la joie (et quelques ennuis) dans la famille ?
Faire plaisir à votre enfant ? Voire l’aider (cas autisme, grande timidité, etc.) ?
Vous sentir en sécurité chez vous ?
Avoir une bonne raison de sortir vous balader ?
Pour réaliser un rêve de gosse ?
Les sports canins tel que le dancing dog ou l’agility vous tente ?
Sauver un chien ?
Offrir de la compagnie à votre chien ?
Pour Stella, mes raisons étaient :
- de palier à la perte de ma première chienne Prunelle,
- que le chien puisse voyager avec moi partout, tout le temps
- et d’être certaine de pouvoir partir de chez mes parents avec (car mon père était catégorique, Prunelle était sa chienne, si je partais de la maison, je ne la prenais pas avec moi – malheureusement, elle est décédée d’un cancer à ses 8 ans, elle ne m’a pas laissé le temps de négocier avec mes parents).
Du coup, il me fallait un chien qui pouvait s’épanouir dans un studio et de petite taille pour faciliter mes premiers voyages (bye bye mon Dogue Allemand rêvé… 😭).
2. Quand souhaitez vous adopter ?
Chose à ne pas faire même si, à mes yeux, c’était la bonne excuse, j’ai demandé à ma mère un OUI pour mon anniversaire.
Je me suis débrouillée pour régler les frais d’adoption et accessoires de ma perle noire.
Si vous êtes né(e) en mai, pensez aux vacances.
Si vous adoptez en décembre (Noël et tout et tout), pensez aux vacances aussi !
Où votre chien va-t-il passer les siennes ? Avec vous ? Chez votre famille ou des amis ? Chez un petsitter ou encore un chenil ?
Je vous conseille de coïncider l’arrivée de votre chien avec quelques jours de congés pour faciliter son arrivée et commencer son éducation.
3. Ne vous précipitez pas.
Mon anniversaire est le 5 mai et j’ai adopté ma chienne le 25 mai 2020 (j’ai vérifié le contrat 🧐).
J’ai visité deux refuges et j’étais bénévole dans une asso.
A l’aide de mes critères de vie et esthétiques (j’avoue que je souhaitais le portrait craché de ma défunte chienne – c’est loupé), j’ai vite sélectionné deux femelles et un mâle :
- Tina, croisée griffon de 3 ans
- une femelle croisée cocker de 5 ans
- et un mâle croisé griffon d’un an.
💖 Tina est devenue Stella.
Comme j’étais déjà à l’époque famille d’accueil depuis quatre mois, j’ai évidemment pensé à cette option. Je vous explique tout de suite pourquoi je suis passée par un refuge.
4. Élevage, refuge ou réseau de famille d’accueil ?
Quand on souhaite adopter un chien, on peut passer par les :
- élevages (certains vendent des chiens “à la retraite”)
- refuges où vous pourrez voir immédiatement les chiens
- réseaux de familles d’accueil. Vous ne rencontrez pas les chiens immédiatement mais si vous recherchez un profil bien précis (gentil avec les enfants ou les chats), je vous conseille cette option.
Pour les élevages, vous vivrez avec un chien de race NORMALEMENT équilibré et bien élevé. Il est assez difficile de trouver ces élevages, certains passent par des associations afin d’éviter le suivi à vie.
Pour les refuges, c’est un peu la loterie niveau comportement. Les raisons sont aussi nombreuses que les chiens qui vivent derrière les barreaux.
Vous pouvez emmener votre chien le jour même si vous possédez les papiers à fournir lors d’une adoption (pièce d’identité, chèque ou espèces, justificatif de domicile).
Pour les réseaux de familles d’accueil, vous découvrirez leur histoire sur Internet. Facebook, Instagram mais aussi le site Seconde Chance vous offriront des profils par milliers.
Une fois que vous vous êtes fixé sur un chien, il faudra passer par l’étape pré-visite en présentielle ou par visioconférence pour valider l’adoption et aller chercher votre nouvel ami.
Les chiens en famille d’accueil vivent en famille (vous en doutiez ? Quoique certains sont en pension mais c’est une autre histoire). L’association connaît donc les qualités et défauts de leurs protégés : idéal pour vous faciliter dans votre choix final si vous êtes plus fixé sur un caractère qu’un physique.
Personnellement, je n’étais pas très exigeante niveau caractère du chien d’où mon passage en refuge.
5. Soyez honnête.
Pour réussir une adoption, il faut être honnête envers vous-même.
Souhaitez vous un chien déjà éduqué ? Acceptez vous de parfaire son éducation ? Ou avez vous le temps pour rééduquer un chien quitte à vous faire conseiller par un comportementaliste canin ?
Partagez vos doutes à la personne de l’association si besoin. Sachez tout de même que certains bénévoles ne sont pas très à l’écoute… Ou ils vous conseillent de belles bêtises 😅 ! (je vous en partage une à la fin de cette page).
Attention, si vous confiez votre première raison “c’est pour mon enfant” ou “c’est pour mon anniversaire”, comme ça était mon cas, même si vous dites que vous êtes famille d’accueil, on peut vous envoyer paître.
6. Je dois vous avertir.
Si vous passez par la case refuge, vous croiserez certainement des bénévoles.
En général, le mercredi et le samedi après-midi, quelques personnes viennent sortir les chiens. Et parfois, ces personnes veulent que vous adoptiez leur préféré.
Petit partage de vie :
Il y a 5-6 ans, mon conjoint et moi allions déménager.
Nous pensions vivre en maison et qui dit maison dit je veux vivre avec un gros chien 😍
Donc avant d’avoir la maison, je propose à mon homme de rendre visite à des chiens, sans ma chienne car rien n’était fixé.
Dans un premier temps, nous baladons un croisé labrador noir squelettique (il venait d’arriver au refuge quelques jours avant).
De retour au refuge, une femme d’une cinquantaine d’années nous saute dessus pour présenter son chouchou. Le chien avait les yeux qui coulaient : ça puait les frais vétérinaires 😫
C’est simple, même mon conjoint qui n’y connaissait pas grand-chose m’a sorti : je te préviens, lui c’est non, je ne souhaite pas d’abonnement chez le véto”.
Nous avions du temps et dès qu’il y a des chiens, je suis dans un monde parallèle où l’on peut chevaucher des licornes arc en ciel et sauter sur des nuages de barbe à papa 🤪
Bref, sortir un chien de sa cage pour lui faire prendre l’air une vingtaine de minutes ne me dérangeait ABSOLUMENT pas.
Sauf que la dame ne nous lâchait pas d’une semelle et comme le chien la connaissait, il lui sautait dessus pour jouer.
J’ai dû lui expliquer qu’il fallait qu’elle nous laisse pour qu’on tente un contact avec ce toutou (surtout le faire renifler toutes les odeurs qu’il souhaitait avant de repartir se coucher sur le sol bétonné). Elle est partie après ma 4e explication je pense.
Nous revenons de la balade et cette dame revient à la charge.
Je lui explique que je souhaite un chien qui fasse peur (j’aime me sentir en sécurité lors des promenades) et que lui n’était pas très impressionnant bien que plus large que le labrador noir (même un caniche était plus large que ce chien).
Et là, elle nous sort.
Attendez ! Imaginez vous la scène.
Je suis à côté de mon conjoint et j’ai le fou rire facile (surtout quand je suis gênée). Lui, il a un humour particulier. Nous sommes des gamins qui logent dans un corps d’adulte.
Je ne vois pas du tout la tête de mon conjoint quand la bénévole nous sort cette phrase :
“Vous souhaitez un chien qui fait peur ? Prenez un noir car les chiens noirs, c’est comme les humains, ils font peur”.
🤯 Un grand moment de solitude. Vraiment.
Je n’osais pas regarder mon conjoint de peur que nous explosions de rire devant ça. J’ai juste pu sortir : “les noirs font peur ? Parce que le labrador n’est pas si flippant que ça…” (j’essaie de remonter la barre comme je peux)
Et elle clarifie sa pensée (mon dieu…😱) par un : “Oui ! On ne sait pas ce qu’ils pensent, c’est pour ça qu’ils font peur”.
Nous sommes partis avec un “on va réfléchir”, on ne savait pas où se mettre.
Et expliquer à cette personne que ses propos sont racistes et que ça ne se dit pas, je pense que j’aurais pu « pisser dans un violon », c’était pareil.
Bon, finalement, nous avons craqué sur un appartement 🤦 donc on a continué l’aventure de famille d’accueil.
Cette anecdote vous a peut être choquée, fait halluciner ou rire si vous possédez une bonne imagination et que vous voyez la scène mais elle va servir pour le dernier conseil que j’ai à vous partager.
Ce n’est pas parce que ça se passe mal avec un(e) bénévole ou une association que c’est partout pareil.
Les bénévoles ne reflètent pas l’image de l’association et d’une association à une autre, les conditions d’adoptions diffèrent.
Bonne recherche dans la quête de votre chien idéal.